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Le programme Profamille s’adresse aux familles d’une personne atteinte de schizophrénie ou de troubles apparentés c’est-à-dire toute personne interagissant avec une personne atteinte de schizophrénie ou de troubles apparentés (parents, conjoint, enfants majeurs, frères ou sœurs, oncles ou tantes, grands-parents).
Il ne concerne pas le malade lui-même, même si ce qui se dit dans Profamille peut être entendu par le malade. Le fait que le malade ne soit pas là permet aux familles de parler plus librement.
En tant que familles,
Aujourd’hui, une personne sur 100 est atteinte de schizophrénie. En France, cela représente 600.000 personnes, 84.000 personnes en Suisse et 110.000 personnes en Belgique.
Un tiers des lits de psychiatrie sont occupés par des patients avec ce diagnostic
Les malades, selon les études, vivent en moyenne 10 à 15 ans de moins que la population générale.
C’et une maladie du cerveau qui apparaît généralement à l'adolescence ou chez l'adulte jeune, donc autour de la vingtaine, un peu plus tôt chez les hommes (pic entre 15 et 25 ans) et un peu plus tard chez les femmes (pic entre 20 et 30 ans).
Environ 60% des patients ne sont pas vraiment conscients qu'ils sont malades.
Le premier module contient 14 séances se regroupant en 4 étapes dont l’ordre est étudié pour que chaque étape prépare l’étape suivante.
Education sur la maladie : modifier les attributions, permettre de comprendre.
Développer des habiletés relationnelles : améliorer sa relation avec le malade, baisser la tension, mieux aider le malade.
Gestion des émotions et développement de cognitions adaptées : prendre plus de plaisir, développer une bienveillance pour soi et les autres et une confiance en soi.
Développer des ressources : tenir sur la durée et pouvoir faire face à des aléas et préparer l’avenir.
Pour cela favoriser l’entraide et la bienveillance des participants entre eux et leur insertion dans un réseau social soutenant et notamment leur engagement associatif.
Le deuxième module est destiné à renforcer les apprentissages et favoriser la mise en application des savoir-faire développés dans le programme. Il se déroule sur 2 ans, avec 4 séances sans les animateurs, 4 séances avec les animateurs, 3 séances individuelles limitées à quelques participants en difficultés ayant donné leur accord et 10 révisions mensuelles par correspondance.
Pour aller mieux, les familles doivent apprendre à mieux faire face à ces difficultés et corriger leurs éventuels dysfonctionnements adaptatifs.
Il permet aux familles de mieux comprendre comment faire avec un malade dont certains symptômes paraissent difficiles à gérer. Par exemple comment mieux gérer les problèmes suivants :
Il permet aux familles d’apprendre à réduire les conséquences du stress sur elles-mêmes et sur leur propre santé.
Le programme Profamille est une approche cognitivo-comportementale cherchant à modifier 3 cibles :
L’objectif est d’améliorer le confort personnel des familles et d’améliorer l’aide qu’elles peuvent apporter au malade.
Ces composantes cibles interagissent les unes sur les autres:
Le schéma ci-dessous précise ces 3 cibles du programme Profamille. Pour maintenir l’acquis, une composante développement des ressources est également proposée dans le programme psychoéducatif.
Le programme Profamille est une approche cognitivo-comportementale cherchant à modifier 3 cibles :
L’objectif est d’améliorer le confort personnel des familles et d’améliorer l’aide qu’elles peuvent apporter au malade.
Ces composantes cibles interagissent les unes sur les autres:
Le schéma ci-dessous précise ces 3 cibles du programme Profamille. Pour maintenir l’acquis, une composante développement des ressources est également proposée dans le programme psychoéducatif.
Modification des savoir-faire
Modification des comportements auto-fragilisants et renforcement de comportements gratifiants
Modification des croyances inadaptées et bloquantes
Réduction de la souffrance et des émotions bloquantes
Avec 6000 participants déjà enregistrés, c’est devenu le programme de psychoéducation des familles le plus utilisé au Monde. Il doit son développement à un modèle unique basé sur le militantisme de terrain de nombreuses équipes professionnelles (ces petites mains de la psychiatrie souvent invisibles) et de bénévoles d’association de familles.
6000 aidants familiaux ont déjà participé à la version V3 de ce programme.
La psychoéducation familiale dans la schizophrénie avec des programmes validés est l’intervention la plus efficace après les traitements médicamenteux.
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